60 : Bayrou, épisode final

60 : Bayrou, épisode final

2 September 2025 Infolettre 0

La macronie est comme une mauvaise série dont on connaît la fin, mais qu’on est obligé de suivre jusqu’au bout. Durant tout l’été, le futur ex-Premier ministre a abreuvé les Français d’une litanie de mesures punitives censées redresser la France et la sauver de l’abîme financier dans lequel lui et ses petits amis l’ont plongée. Il l’a parfaitement rappelé jeudi dernier lors de l’université d’été du Medef, à laquelle Jordan Bardella et un quatuor de députés RN ont été invités, pour la première fois, preuve de temps et de mentalités qui changent… Après la litanie des chiffres, le M. Bayrou a fait la leçon à tout le monde. Pour lui, le coupable, c’est toujours l’autre, y compris – et surtout – le seul parti qui n’a jamais participé à leurs gouvernements, qui a toujours dénoncé leurs gabegies et refusé toute compromission, et qui est aujourd’hui traité d’irresponsable pour son refus de signer ce chèque en blanc qu’est le « vote de confiance ». À l’instar de M. Macron, il ne tire pas les conséquences des politiques conduites par lui et ses alliés depuis des décennies, et refuse toutes les propositions constructives qui lui ont été faites, par écrit et de manière publique, mais auxquelles il n’a même pas répondu, préférant ajouter le mensonge à la ruse en nous prétendant en vacances… Tout comme nous, les Français n’ont plus aucune confiance dans la macronie et ses satellites, y compris d’extrême gauche, et leurs combines. La réponse est simple, claire et nette : NON !

Le 8 septembre, ce sera le clap de fin de la parenthèse Bayrou, après celle de M. Barnier, car les mêmes causes entraînent les mêmes effets. Aux esprits chagrins, je réponds dès aujourd’hui : ce n’est pas en sauvant M. Bayrou que la France ira mieux, car ce serait prolonger les méfaits d’une macronie à l’agonie qui entraîne la France avec elle. Ce serait nous faire perdre un temps précieux et tout autant de chances. C’est en substance ce que j’ai rappelé lors de mes dernières interviews (voir plus bas) : il est temps de revenir aux urnes et de clore toute cette mauvaise série, dont personne ne veut d’une nouvelle saison.

Certains événements qui ne se tiennent pas très loin de notre circonscription l’affectent parfois profondément. C’est le cas lorsque ceux qui veulent réécrire l’histoire de France sont peu enclins à toute initiative qui viendrait rappeler et qualifier justement les crimes, la terreur et la répression dont le communisme est l’auteur toujours pas jugé. Et puisque tout le monde n’a pas lu « Le livre noir du communisme » qui en fait le procès accablant, j’ai voulu saluer l’initiative courageuse de Frédéric Masquelier, le maire de Saint-Raphaël, et ai tenu à être présent à la magnifique cérémonie en l’hommage aux millions de victimes du communisme et à participer à l’inauguration de la stèle qui leur est dédiée. Merci à lui pour cette œuvre mémorielle et son discours si évocateur.

Juste après avoir célébré le débarquement de Provence et la libération de Draguignan et du reste de notre circonscription (voir Billet n°59), j’ai eu le plaisir de saluer nos sportifs locaux qui participaient à la vingt-huitième édition du Grand Prix Cycliste Midi Prim et d’assister à deux superbes courses en compagnie de Maeva Squiban qui a enflammé la planète vélo par ses deux victoires d’étapes successives au Tour de France.

Bonne semaine à toutes et tous,

Votre bien dévoué
Philippe SCHRECK,
Député du Var