62 : En attendant un gouvernement…

Après le vote de défiance qui a sonné le glas du gouvernement Bayrou, nous voici de retour à l’Assemblée nationale où nous attendons avec impatience de découvrir le budget 2026… préparé par un gouvernement qui n’existe plus, et pour le prochain – sans doute le même – qui n’existe toujours pas à l’heure où je rédige ce billet ! Comme durant les Jeux olympiques, comme en début d’année, notre pays est encore gouverné par des ministres démissionnaires toujours en poste. Cet automne 2025 est une fois de plus le marqueur d’une crise de régime au sein d’un pays qui s’affaiblit, s’appauvrit, se cartellise et se communautarise…

Bonne nouvelle cependant… Le Groupe Rassemblement National a retrouvé une juste représentation au sein du Bureau de l’Assemblée nationale, avec deux vice-présidents et deux secrétaires. L’an dernier, « l’Alliance de la honte » – qui avait prévalu lors du deuxième tour des législatives, enfonçant plus encore notre pays dans le chaos politique et économique – s’était prolongée lors de l’élection du Bureau de l’Assemblée afin de priver les Français de la représentation qui leur revenait selon l’article 10 de son règlement. Pour ces improbables alliés de circonstance, respecter les élections et les règles démocratiques ne se conçoit qu’à condition de leur permettre de se maintenir au pouvoir… Mais cette année, gangrénée par ses propres divisions, la « bien-pensance » n’avait pas d’autre choix que se souvenir que le Rassemblement National est le premier groupe politique de l’Assemblée, et surtout qu’il représente près de 12 millions de Français. Mieux vaut tard que jamais…

Vivement 2027 !

Le 29 septembre, l’intronisation de notre nouveau commissaire de Police, Louis Wintrebert, a été l’occasion de lui souhaiter la bienvenue autant que de témoigner ma gratitude à l’ensemble des policiers.

Le 25 a eu lieu la journée nationale d’hommage aux Harkis et autres membres des formations supplétives, j’ai tenu à les assurer, ainsi que leurs proches, de ma solidarité et à leur témoigner ma sympathie alors que le laxisme de M. Macron envers M. Tebboune et nos relations houleuses avec le pouvoir algérien inquiètent, à juste titre.

Je n’aurai manqué pour rien au monde le super accueil que j’ai reçu lors de la Fête du Lac qui s’est tenue à Bauduen les 20 et 21 septembre, et surtout de pouvoir échanger avec vous alors que, comme tous nos concitoyens, l’état de notre pays et le maintien au pouvoir coûte-que-coûte de la macronie sont si préoccupants…

Bonne semaine à toutes et tous,

Votre bien dévoué
Philippe SCHRECK,
Député du Var