63 : Pourquoi changer une équipe qui perd ?


Au moment où je publierai ce billet, aura-t-on toujours un Premier ministre ? Le gouvernement Lecournu 2 sera-t-il un énième recyclage des précédents ?
Comme la semaine dernière, à l’heure où j’écris ces lignes, la France n’a toujours pas de gouvernement, toujours pas de budget et M. Macron ressemble de plus en plus au capitaine du Titanic qui croit que son navire est insubmersible, quelles que soient ses fautes. Alors que les rats quittent le navire et que ce président sans peuple croit en une « Renaissance pourtant sans Horizons », avec Lecornu 2 la mauvaise série continue et cette saison nous réserve (encore) quelques (détestables) surprises…
On s’y attendait, la rupture promise au chapitre précédent n’était qu’une chimère et cet épisode Lecornu 1 aurait dû porter le titre : « Pourquoi changer une équipe qui perd ? ». Dans cet éphémère gouvernement d’une longévité record de 14 heures, M. Macron a pris les mêmes mauvais acteurs pour nous resservir une soupe aigre et froide, et même avariée si on considère le réemploi de l’ex-ministre des finances surnommé « l’homme aux 1.000 milliards d’euros »… de dettes, faudrait-il compléter ! Le même ministre qui, lors des discussions budgétaires du PLF 2025, avait caché aux parlementaires l’énorme dégradation du déficit public, tout en se défaussant dans un premier temps sur l’administration de Bercy qu’il dirigeait depuis un septennat, avant d’accuser son opposition, le Rassemblement National en particulier… C’est effectivement une caractéristique de la macronie que de se prévaloir de ses propres turpitudes : de rejeter la faute sur les autres afin d’éluder ses propres responsabilités !
L’autre caractéristique de la macronie est de s’accrocher au pouvoir, coûte que coûte, et quoi qu’il en coûte. On devrait la renommer « micronie » tant elle ressemble à une peau-de-chagrin avec « les derniers macronistes agrippés au radeau de la Méduse » comme l’a si bien relevé Jordan Bardella.
Ainsi, tordant toujours le bras de l’esprit de la Constitution, le « quoi-qu’il-en-coûte-aux-Français » perdure autant que la micronie persiste, et les dégâts subits par notre Nation se révèlent inversement proportionnels à la durée d’exercice de ses gouvernements.



Et pendant ce temps, dans nos circonscriptions, le chaos s’installe aussi peu à peu. Regaillardis par les propos que M. Macron a tenu à l’ONU, les soutiens du Hamas continuent à manifester tous les samedis à Draguignan et le 2ème anniversaire du pogrom du 7 octobre a été célébré par des graffitis odieux à Tanneron.


Cette semaine, ce sont nos militaires blessés que j’ai tenu à rencontrer longuement, à remercier et à soutenir lors de cet événement incontournable dans notre 8e circonscription qu’est devenu « Avec Nos Héros » (#ANH) au camp militaire de la Vaugine, le 4 octobre.
En rédigeant ces lignes, je ne peux que regretter que les mêmes extrémistes qui se défoulent sur mon compte Facebook lorsque je condamne l’antisémitisme n’aient jamais aucun mot pour nos soldats et leur sacrifice pour la France, pour ses valeurs universelles et pour tous nos concitoyens, sans aucune discrimination.
Bonne semaine à toutes et tous,
Votre bien dévoué
Philippe SCHRECK,
Député du Var

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